Découvrez comment vos actions peuvent avoir un grand impact sur la réduction des déchets, simplement en triant le bois que vous déposez dans les écocentres de la MRCVO.
On compte actuellement entre 12 000 et 14 000 tonnes de bois accumulées à l’enviroparc depuis que l’accessibilité au marché de la valorisation énergétique s’est restreinte. Vous voulez faire votre part? C’est simple : triez le bois!
Ça sert à quoi?
En bref, la MRCVO mise désormais sur une stratégie de tri à la source qui lui permettra de valoriser le bois propre en l’utilisant comme agent structurant dans son processus de compostage des matières organiques. Les critères définissant le bois pouvant être récupéré plutôt qu’enfoui ont ainsi été ajustés.
« Pour la valorisation énergétique, la présence d’une certaine proportion de contaminants (peinture, teinture, colle, métal, plastique, etc.) était auparavant tolérée, mais nous avons dû revoir nos critères pour que le tout soit compatible avec son utilisation dans le compost. Nous demandons donc aux usagers de s’assurer de bien trier le bois avant de l’apporter à l’écocentre.» – Martin Ferron, préfet de la MRCVO
Comment reconnaître le bois « propre »?
Pour être considéré propre, le bois récupéré NE DOIT PAS CONTENIR les types de bois suivants :
Pour le moment, ces types de bois n’ont que l’enfouissement comme destination. Pensez donc à des options de réutilisation avant de les apporter aux écocentres!
Trier, est-ce payant pour les entrepreneurs?
Oui! Le tarif à la tonne dans le cas des matières valorisables (bois propre, béton, matières recyclables) est de 31,60 $, alors que les matières non triées sont facturées au coût de l’enfouissement, à 126,42 $ la tonne. Il est donc avantageux de bien séparer le bois propre du bois contaminé pour qu’un maximum tombe dans la première catégorie et évite l’enfouissement. Bien sûr, les services des écocentres demeurent gratuits pour les citoyens.
Visitez la page concernant la tarification qui touche les industries, commerces et institutions (ICI) pour en savoir plus.
Quelles sont les prochaines stratégies de la MRCVO?
À la recherche d’alternatives pour éviter l’enfouissement du bois davantage contaminé et pour écouler les tonnes déjà accumulées, la MRCVO a commandé une étude de caractérisation du bois urbain et poursuivi plusieurs pistes auprès d’entreprises de la région, tout en menant des représentations auprès du gouvernement.
En juin 2019, la MRCVO était d’ailleurs l’hôte d’une action médiatique de la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue (CP-AT) interpellant le MELCC afin d’identifier des solutions à cette problématique vécue partout en région.